KEEMTAAN GI :  un temPs sexY !…

Le statut Whass’up d’une belle dozelle a fait s’agiter « Kàccoor » qui sommeillait depuis quelque temps en votre serviteur face à la morosité de ce charmant pays où l’on se croit souvent en guerre alors que la paix est à nos pieds. Il suffit juste pour la retrouver définitivement de lever un certain blocus policier, de se parler et d’évacuer les incertitudes qui planent et qui nous rendent si grognons. Selon la belle formule de la demoiselle, le temps était matinalement sexy hier.

 La matinée était propice à de folles et belles étreintes qui pourraient faire bouder le bureau au travailleur le plus consciencieux. Ce temps chassait les tortures d’une température peu clémente mais tout de même loin de celle de quelques coins d’Europe (Italie, Espagne, Grèce…) et d’Amérique du Nord (Canada, USA…) où le thermomètre frôle les cinquante degrés ces jours-ci.

L’enfer sur terre… Le résultat de nos détachements face au réchauffement climatique auquel nous autres Africains tirons la langue pour des questions beaucoup plus existentielles. Pour en revenir à notre cher Sénégal, ce pays a besoin de retrouver une vie moins stressante. Une vie plus gaie avec des acteurs plus conciliants et des préfets et gouverneurs moins zélés et plus préoccupés de la République qu’à faire plaisir un homme.

A trop interdire sous des prétextes pour le moins puériles, on se dirige implaca- blement vers des confrontations. Le concert de casse- roles initié par le Chef de l’opposition la semaine dernière s’est déroulé sous la forme de belles proces- sions joyeuses dans tout le pays sans aucun incident et sans nécessiter aucune autorisation administrative. Ce peuple n’est pas violent, on l’a contraint à recourir à la violence face à tant d’injustices, de libertés piétinées. La mort de nos enfants, si jeunes, lors des manifestations, doit nous faire prendre conscience de la valeur de la vie et créer les conditions d’un apaisement.

 Le Chef doit cesser de nous stresser déjà que l’on croule sous le poids des rigueurs de la vie. Galsen reste une terre de belles vies. Notre richesse, ce n’est pas seulement le pétrole et le gaz, mais nos femmes sans qui la vie serait sans saveur. Elles sont le sel de nos vies. Elles sont élégantes et leurs démarches belles comme les vers de l’alexandrin. Ça, ce n’est pas Kàccoor Bi qui le professe, mais le poète Amadou Lamine Sall.

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KACCOOR BI – LE TEMOIN

Rédacteur en Chef

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