La coalition «Aar-Sénégal» sous la dictée économique des club des investisseurs..

Après les coalitions Yewwi Askan Wi (Yaw) et Benno Bokk Yakaar (Bby), c’était au tour des leaders de Aar-Sénégal de prendre le chemin du Club des Investisseurs Sénégalais (Cis) dirigé par président Babacar Ngom Sedima.

Après les coalitions Yewwi Askan Wi (Yaw) et Benno Bokk Yakaar (Bby), c’était au tour des leaders de Aar-Sénégal de prendre le chemin du Club des Investisseurs Sénégalais (Cis) dirigé par président Babacar Ngom Sedima. A l’ordre du jour, l’imprégnation des candidats députés aux enjeux économiques liés à la préférence nationale par nos champions industriels.En vue de la 14e législature dont les élections des députés la composant auront lieu dimanche prochain, les coalitions et autres partis politiques se rendent les uns après les autres à l’école du Club des investisseurs sénégalais (Cis) dirigé par Babacar Ngom Sédima.

L’objectif de ces rencontres initiées par les champions industriels sénégalais vise à permettre aux futurs députés de s’imprégner davantage des enjeux économiques du pays. Et surtout à les sensibiliser sur le fait que « la préférence nationale » ou « le patriotisme économique » doit être au centre des travaux de la prochaine législature afin de pousser l’Etat à favoriser l’accès de nos champions industriels aux marchés publics.

Justement, c’est dans le cadre de cette sensibilisation que les membres du Club des investisseurs sénégalais ont reçu la coalition Aar-Sénégal formée par Thierno Alassane Sall du parti La République des valeurs/ Reewu-Ngor, El Hadj Abourahmane Diouf du parti Awalé, Thierno Bocoum du mouvement Alternance générationnelle pour l’intérêt de la République (Agir), Ibrahima Hamidou Dème de Ensemble pour le travail, l’intégrité et la citoyenneté (Etic) et Cheikh Oumar Sy de Pret. Sans compter la jeune députée sortante Marième Soda Ndiaye qui faisait partie également de la délégation. Dans son discours de bienvenue, le président du Cis, Babacar Ngom Sedima, a remercié tous les leaders et membres de la coalition Aar-Sénégal d’être venus après ceux d’autres partis politiques et coalitions comme Yewwi Askan Wi (Yaw) et Benno Bokk Yakaar (Bby).

« Les membres du Cis demeurent attachés à ce type de rencontres qui permettent de bâtir, dans une approche partagée, les fondements économiques de notre pays. C’est pour cela que nous sommes ouverts à toute forme de concertation avec les forces vives de la Nation sur des questions de développement, notamment la dynamisation du secteur privé national. Que vous soyez députés ou non, l’essentiel est de porter le combat de la préférence nationale ou du patriotisme économique pour qu’elle soit la clé de voute de la 14e législature » a indiqué le président du Club des investisseurs sénégalais (Cis).

Une 14e législature de rupture !

Comme lors des précédentes sessions avec les autres coalitions en lice pour les élections de dimanche prochain notamment l’inter-coalition Yaw/Wallu et Bby, les membres du Cis ont, tour à tour, présenté leurs recommandations pour lever les contraintes à l’investissement. Ils se sont dits disposés à œuvrer aux cotés de l’Etat dans la réalisation des réformes pour optimiser la réalisation de projets susceptibles d’aider à atteindre la souveraineté économique. A l’endroit des hôtes de la coalition Aar-Sénégal, les investisseurs sénégalais ont tenu à rappeler que, dans tous les pays développés, les champions industriels locaux sont au cœur de la puissance industrielle et de la croissance économique.

« Et pourquoi pas au Sénégal ? » se sont-ils interrogés au cours de leur dictée économique que les politiques et futurs députés comptent reprendre une fois admis à hémicycle avec zéro faute ! D’ailleurs, en exposant leur projet pour la 14ème législature dont ils souhaitent faire celle de rupture économique, les membres de Aar-Sénégal ont indiqué quelques pistes qui, de leur point de vue, devraient aider à insuffler une nouvelle dynamique aux investisseurs sénégalais. Ils ont pris bonne note des réformes préconisées par le Cis qui seront déclinées en lois pour améliorer l’environnement des affaires.

« Nous allons faire un mémorandum retraçant les préoccupations du Cis qui sera envoyé à tous les partis et coalitions afin que la préférence nationale et le patriotisme économique soient une réalité au profit de nos braves champions industriels incarnés par le Cis » ont tour à tour promis les membres de la délégation de Aar-Sénégal.

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