Amnistie ou grâce pour Ousmane Sonko et ses « insurrectionnalistes » : une trahison de la République…

Amnistie ou grâce pour Ousmane Sonko et ses « insurrectionnalistes » : une trahison de la République : Lors du Conseil des ministres du mercredi 7 février 2024, le Président de la République, Monsieur Macky Sall a instruit « son Gouvernement, notamment le Garde des Sceaux…

Lors du Conseil des ministres du mercredi 7 février 2024, le Président de la République, Monsieur Macky Sall a instruit « son Gouvernement, notamment le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice à prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. » Cette déclaration présidentielle est en réalité une annonce de l’arrêt des poursuites judiciaires contre Ousmane Sonko et la réintégration des fascistes de l’ex Pastef dans le jeu politique.

Après les meurtriers de feu Me Babacar Séye, ancien vice-président du Conseil constitutionnel, tout laisse croire que le Président Macky Sall cherche à amnistier les crimes de Ousmane Sonko et les hordes de fanatiques qui ont voulu tuer la démocratie en provoquant le départ anticipé d’un Chef d’État démocratiquement élu.

Avec tous les crimes qu’ils ont commis, Ousmane Sonko et ses militants ne sont plus dignes de revendiquer une quelconque place dans l’espace politique.

2021, 2022 et 2023 furent des années tragiques pour le Sénégal avec des morts par dizaines, des destructions de milliards de francs CFA de biens publics et privés.

Ces violences que notre pays a subies sont du seul fait d’Ousmane Sonko avec ses appels à l’insurrection et les attentats meurtriers perpétrés par les hordes de criminels de l’ex Pastef. Pire ils ont introduit au cœur de notre pays un terrorisme populiste avec leur mortifère projet.

Grâce à la bravoure des forces de défense et de sécurité, la détermination et la fermeté des autorités judiciaires, le parti fasciste Pastef a été vaincu. Mais le combat contre le populisme et l’extrémisme violent de Ousmane Sonko est sans répit ni repos.

Je le dis sans ambages : ce n’est pas de la décrispation encore moins de la réconciliation mais de la trahison que d’envisager de dialoguer avec Ousmane Sonko.

Pour « l’apaisement, la réconciliation, la préservation de la paix et la consolidation de la
stabilité de la nation », la seule tâche de la République du Sénégal est de se donner les moyens d’éradiquer la vermine Pastef. On ne protège pas notre pays du populisme, du terrorisme, du mortal combat et du gatsa gatsa en intégrant dans le jeu républicain et démocratique ce qui ont provoqué plusieurs dizaines de morts, de blessés, de milliards de francs cfa de destruction de biens publics, privés nationaux et étrangers. 

Le moment n’est pas de chercher à faire passer par pertes et profits politiciens les forfaits de ces gens, mais d’en finir avec la politique « d’appels à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de complot contre l’autorité de l’État, d’actes et de manœuvre à compromettre la sécurité publique.»

Avec l’arrestation de Sonko et l’échec de son projet séditieux et meurtrier, le Sénégal républicain et démocratique a remporté une éclatante victoire sur le populisme, le fascisme, le terrorisme, l’aventure, le chaos et l’insurrection.

Toutefois, le combat est loin d’être fini malgré l’emprisonnement de Sonko, la dissolution de son parti et la belle victoire judiciaire à la Cedeao, à la Cour suprême et au Conseil Constitutionnel.

Plus qu’une bataille, il faut remporter la guerre.

Le défi le plus important à relever désormais relève de l’éradication de Pastef, cette épine à enlever des pieds du Sénégal.

Il faut rappeler au Président de la République, Monsieur Macky SALL, qu’aucun membre de l’ex parti Pastef n’est plus digne d’assumer des charges électives ou nominatives publiques.

Il faut une mobilisation nationale des vrais républicains et démocrates pour protéger notre pays de l’extrémisme violent  de l’Islam politique et du séparatisme régionaliste du Mfdc mus par des obsessions réactionnaires, fanatiques et obscurantistes.

Pour l’apaisement et la réconciliation afin de préserver la paix et consolider la stabilité de la nation, il faut combattre avec la plus grande fermeté Ousmane Sonko et ses hordes de criminels.

Ne capitulez pas Monsieur le Président de la République. Les enjeux sont trop importants. Nous ne pouvons pas laisser des hystériques et fanatiques populistes s’amuser avec notre pays et sa démocratie. C’est le moment pour les vrais républicains et démocrates de mettre en place une stratégie et un cadre efficace d’occupation du terrain et de combat pour éradiquer le populisme violent de Sonko.

Face à ce qui ressemble à un début de capitulation du Président Macky Sall, j’appelle les Sénégalaises et Sénégalais qui refusent de baisser les bras face aux atteintes contre la République et ses principes à réagir collectivement en unissant nos forces pour extirper le Sénégal des griffes de la gangrène populiste et son gourou Ousmane Sonko.

Au service du Sénégal. Tout le Sénégal.

Vive le Sénégal !

Vive la République !
 
Moustapha Diakhaté

Rédacteur en Chef

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