Ziguinchor : des populations cotisent pour réhabiliter les écoles saccagées…

La ville de Ziguinchor est toujours paralysée depuis le placement sous mandat de dépôt du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko. Presque toutes les activités sont au point mort à cause des manifestations qui ont enregistré plusieurs blessés dont certains dans un état grave.

Des acteurs communautaires ont pris l’engagement d’apporter «une contribution volontaire» aux neuf écoles de Ziguinchor (Sud) saccagées lors des émeutes de juin, pour leur permettre de démarrer les cours à la rentrée scolaire prévue le 5 octobre, a-t-on appris, lundi, de l’Inspecteur de l’éducation et de la formation, Ibrahima Khalil Sakho. Ces écoles «ont été saccagées ou incendiées» lors des manifestations consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, dans l’affaire Sweet Beauté, selon M. Sakho. A cause des dégâts matériels qu’ils ont subis, ces établissements scolaires risquent de ne pas ouvrir leurs portes à la rentrée, a-t-il dit.

C’est lors d’une rencontre de l’Inspection de l’éducation et de la formation de Ziguinchor avec la communauté éducative que l’engagement a été pris par des acteurs communautaires d’apporter une «contribution volontaire» à la réparation de ces écoles, selon Ibrahima Khalil Sakho.

«Le 18 septembre, nous avons rencontré la communauté éducative […] Des acteurs communautaires se sont engagés à donner une contribution volontaire pour que les enseignements et apprentissages puissent démarrer à temps», s’est-il réjoui. 

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