Report de l’élection présidentielle : Le gouvernement tente de justifier l’injustifiable

Malaise autour de Macky Sall entre les pro et les anti-report de la présidentielle : Face à la clameur nationale et internationale contre au report de l’élection présidentielle, le gouvernement tente vaille que vaille à se justifier…

Pris en tenaille par l’opposition, la société civile, la Cedeao, l’Union européenne et les Etats unis, le gouvernement tente toujours de justifier les raisons qui ont poussé le président Macky Sall à ajourner l’élection présidentielle jusqu’au 15 décembre prochain. «En 1962, on a connu une crise institutionnelle, cette année aussi on a un gros problème. Le Conseil constitutionnel fait l’objet d’une demande d’enquête parlementaire par une institution importante qu’est l’Assemblée nationale.

Il est normal que le président de la République qui a l’obligation morale de régler les problèmes entre institutions prenne une décision», se défend Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement et ministre du Commerce et des Pme qui présidait, hier, un salon dédié aux technologies et technique dans les BTP, les énergies et les transports.

Pour lui, le chef de l’Etat a constaté qu’au niveau de notre société et au niveau de l’espace public, il y a beaucoup de déchirements et de conflits. Il est donc normal qu’il prenne ses responsabilités en reportant l’élection présidentielle. Pourtant, indique-t-il, il aurait pu ne pas prendre un décret et laisser les politiques aller en campagne électorale. Mais, selon lui, c’est parce qu’il est conscient de son rôle qu’il se mouille et prend ses responsabilités pour casser la dynamique de contestation et qu’il demande un dialogue national inclusif qui permet à tout le monde de participer à l’élection présidentielle.

S’agissant des craintes soulevées par les investisseurs sénégalais sur la situation tendue dans le pays, le porte-parole du gouvernement affirme que le Sénégal continue d’avoir de l’attractivité malgré tout ce qu’on peut en dire dans les médias internationaux. «Nous avons, c’est vrai, quelques éléments institutionnels qui perturbent un peu le calendrier électoral.

Malgré tout, la vie économique continue, les visiteurs de ce Salon n’ont pas changé leur programme, ainsi que les administrateurs», déclare-t-il.

Rédacteur en Chef

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