Investiture de son candidat, la coalition Sonko2024 confinée…

Sénégal : Privé d’investiture populaire, Ousmane Sonko investi candidat par ses alliés

« Ousmane Sonko est officiellement investi et déclaré candidat de la coalition Sonko président 2024 à l’élection présidentielle du 25 février 2024 », a poursuivi Guirassy dans la lecture de la déclaration finale

Près de 29 formations politiques ont officiellement investi Ousmane Sonko, candidat de la coalition Sonko2024 à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Avec cette cérémonie qui s’est déroulée le dimanche 31 décembre dans un lieu privé, Pastef déjoue les interdits du pouvoir.

C’est fait. Ousmane Sonko tient son investiture. Après les interdictions de la cérémonie d’investiture au terrain Acapes des Parcelles assainies d’abord et ensuite dans un hôtel de la place, le leader de Pastef a été officiellement investi le dimanche 31 décembre par 29 formations politiques,candidat de la coalition Sonkoprésident2024, dans un lieu privé.

 «Il nous faut, ainsi, assumer la tâche d’investir un grand leader panafricain, digne fils du Sénégal, grand patriote convaincu, symbole du réveil et de l’envol du phénix africain, j’ai nommé le Président Ousmane Sonko. Nous voudrions le faire avec force, fidélité, honnêteté, sincérité mais surtout par devoir de loyauté dans le combat patriotique pour un Sénégal debout, meilleur, et prospère», déclare Moustapha Guirassy. D’après lui, ils le font en la mémoire de tous les «soldats du patriotisme», de la démocratie et des libertés, tombés sur le champ d’honneur.

 «Nous en appelons à tous pour que leurs sacrifices ne soient jamais oubliés», poursuit-il ajoutant que la seule véritable reconnaissance qu’ils peuvent leur rendre, c’est de libérer le Sénégal du «joug des autocrates, des autoritaires», pour la construction d’un Etat de droit respectueux des libertés et garantissant une bonne gouvernance démocratique.

Par ailleurs, Moustapha Guirassy affirme que l’investiture officielle d’un candidat par une coalition de partis politiques constitue une démarche démocratique, et cela à la simple lecture des dispositions de la constitution et du code électoral, d’une part, et d’autre part, une des options préalables et nécessaires, pour occuper la présidence de la République. «La cérémonie d’investiture du Président Ousmane Sonko présente une spécificité qui découle d’une aspiration profonde du peuple sénégalais mais aussi d’un véritable exercice de démocratie interne au sein des formations politiques», poursuit-il.

En outre, selon lui, la candidature de Ousmane Sonko a reçu définitivement, dans la tête des Sénégalais et dans le paysage politique, une adhésion commune et massive. Ainsi, à l’en croire, lanon participation de Sonko rendrait illégitime pendant 5 ans le président élu à l’issue de cette élection. La balle est maintenant dans le camp du Conseil constitutionnel, chargé d’examiner les candidatures.

Mais selon lui, il ne peut pas aller au-delà de la justice du peuple et ne peut pas être plus juste que le peuple.

Rédacteur en Chef

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