Aminata TOURE rappelle aux présidents DIOUF et WADE  l’œuvre de destruction de Macky…

Après la déclaration conjointe des anciens présidents du Sénégal qui invitent l’opposition à s’asseoir sur la même table avec le pouvoir dans le but de dialoguer, Aminata TOURE n’a pas tardé à réagir...

Après la déclaration conjointe des anciens présidents du Sénégal qui invitent l’opposition à s’asseoir sur la même table avec le pouvoir dans le but de dialoguer, Aminata TOURE n’a pas tardé à réagir. «Tous les sénégalais sont aujourd’hui préoccupés par la préservation de la paix au Sénégal. Il faut rappeler que le président Macky SALL n’a cessé d’agresser notre démocratie bâtie par des générations de militants de la démocratie», a fait savoir le leader du mouvement «Mimi 2024». Elle fait un flashback sur les dernières manifestations qui ont enregistré des morts jusque-là non élucidés et selon lui, l’hémorragie n’est pas encore stoppée.

«Lors des manifestations de mars 2021, de 2023 et depuis trois jours, de nombreux jeunes sénégalais ont été tués lors des manifestations et plus de 2000 jeunes croupissent en prison», affirme Mimi TOURE avant de se pencher sur la répression et les brimades dont les journalistes sont victimes dans l’exercice de leur fonction. «La presse n’a pas été épargnée avec l’arrestation de nombreux journalistes et la coupure du signal de chaîne de télévision.

Je reste convaincue que la meilleure manière de préserver la stabilité légendaire du pays, c’est de respecter la Constitution du Sénégal en organisant l’élection présidentielle à la date échue du 25 février».

Selon l’ex premier ministre, le mandat du président Macky SALL, ne peut pas aller au-delà du 02 avril 2024. «Il ne peut être question d’une extension illégale du mandat du président Macky SALL au-delà du 02 avril prochain, fin de son second mandat», a-t-elle laissé savoir.

Pour une démocratie transparente et solide, Aminata TOURE est ferme. «Après l’élection du nouveau président de la République, de larges concertations pourront se mener pour mettre fin à l’hyper-présidentialisme et mettre en application les recommandations des Assises nationales afin de consolider les bases de notre démocratie et de notre Etat de droit», a affirmé l’ancienne garde des sceaux, ministre de la justice.

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