Khalifa SALL : Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Khalifa Sall s’est servi, hier, de la tribune de France 24 et Rfi pour répondre à Ousmane Sonko…
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Khalifa Sall s’est servi, hier, de la tribune de France 24 et Rfi pour répondre à Ousmane Sonko. A la question du journaliste portant sur un présumé deal entre lui et le président de la République pour isoler un candidat sérieux, une accusation portée à son encontre par le maire de Ziguinchor à la veille du discours du chef de l’Etat, le leader de la coalition Taxawu Senegaal minimise. «J’ai pour habitude de ne jamais réagir à ce type de polémiques futiles et à ces accusations infondées», balance sèchement Khalifa Sall. Selon lui, la coalition qu’il dirige est toujours restée dans des initiatives de concertation.
«Nous, à Taxawu Sénégal, avons l’habitude de participer à tous les dialogues. Je rappelle qu’en 2017, j’étais en prison, nous avions été au dialogue.
En 2018, j’étais en prison, nous avions été au dialogue. En 2019, j’étais en prison, nous avons été au dialogue. Donc, nous n’avons jamais raté une seule séance de dialogue, puisque pour nous, c’est l’exercice parfait pour régler tous les problèmes politiques auxquels notre démocratie est confrontée», s’explique-t-il. En ce qui concerne un échange direct avec Macky Sall lors de ces concertations nationales, Khalifa Sall donne sa langue au chat. Selon lui, il ne trouve aucune utilité d’échanger avec le chef de l’Etat d’autant plus qu’il avait la possibilité de s’adresser à lui en public.
«Nous n’en avons pas besoin. Je pense que nous avons exposé au président les problèmes qui ne nous concernaient pas, mais qui concernaient la démocratie et tous les acteurs», dit-il. «Je l’avais annoncé il y a quelques mois. J’avais dit que je serai candidat. Politiquement, j’étais dans cette situation handicapante et que je me donnerai les moyens de revenir dans le jeu donc d’être candidat. Mais ce qui est important, c’est que le dialogue national était un fort moment politique social dans notre pays.
Notre démocratie a connu des avancées certaines. Et c’est toujours à l’occasion de dialogue que des avancées consolidantes ont été notées. C’est ce qui a été fait pendant celui-ci», poursuit Khalifa Sall.
