Les avocats de l’opposant sénégalais, Ousmane Sonko, ont déposé des requêtes auprès de la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour suspendre la dissolution du parti Pastef, rétablir les droits politiques de la formation et de son candidat Sonko, à quelques mois de la présidentielle de 2024…
La Cour de justice de la CEDEAO se penche de nouveau, ce lundi 6 novembre, sur le recours de Ousmane Sonko concernant sa radiation des listes électorales et la dissolution de son parti, Pastef. Ouverts le 31 octobre dernier, les débats ont été renvoyés à ce jour par le juge.
Deux événements ont conduit à ce report. L’Agent judiciaire de l’État (AJE) a contesté lors de l’audience la constitution des avocats étrangers du leader des patriotes, le Franco-Espagnol Juan Branco et le Franco-Comorien Saïd Larifou.
En plus, les documents relatifs à l’affaire n’ont pas été traduits en portugais, langue des certains juges du panel de la Cour de justice de la CEDEAO.
Le face-à-face entre les avocats de l’État et ceux de Ousmane Sonko se poursuit donc ce lundi devant la juridiction sous-régionale. Laquelle dire qui des parties a obtenu gain de cause.