L’année nouvelle qui s’annonce sera historique pour le Sénégal. Elle prélude à l’élection présidentielle de 2024, elle va voir le premier baril de pétrole sortir sous la mer, le Sénégal va défendre son titre de champion d’Afrique de football en Côte d’Ivoire. Pour ne citer que ces challenges.
Espoirs et craintes sont de mise.
L’ère de l’exploitation des hydrocarbures (pétrole et gaz) va t-il rimer avec prospérité et bénédictions? Notre code minier, très favorable à la fiscalité et au contenu locaux, laisse espérer. Les populations du Qatar, de Dubai, etc. sont riches de l’exploitation de leurs pétrole et gaz : pourquoi pas nous?
En football, nos bonnes performances au Mondial 2022 nous donnent tous espoir que notre équipe nationale peut réaliser le dessein grandiose de conserver sa couronne continentale.
La paix devrait continuer à se consolider en Casamance et le conflit pourrait même connaitre son épilogue. Croisons les doigts.
Le président de la République a décrété 2023 « année sociale », ce qui laisse présager des soutiens massifs aux populations. Nos 6.400 milliards FCFA de budget, utilisés rigoureusement et intelligemment, peuvent faire de très grandes différences, susciter un cercle vertueux investissement-emplois-croissance.
Nos craintes ? D’abord, une plus forte détérioration du contexte international (guerre en Ukraine, inflation importée, protectionnisme exacerbé des plus grands, tensions diverses). Les prix pourraient augmenter alors.
La décision très attendue de l’annonce du président de la République sur sa participation ou non à la présidentielle de février 2024 risque de faire des vagues. De plus, généralement, une année préélectorale est fortement politisée. La violence qui s’est invitée jusque dans l’Assemblée nationale, avec des députés agressifs qui sont en prison et dont le mentor menace l’Etat ,est préoccupante.
Les mouvements sociaux qui se signalent peuvent faire froncer les sourcils.
Osons parier sur l’espoir plus que sur la crainte.
« L’optimiste voit des opportunités dans les difficultés, le pessimiste voit des difficultés dans les opportunités ».
