Qui succèdera à Macky Sall ? Après la décision du président sénégalais de ne pas se présenter en 2024 pour un 3e mandat, tout reste ouvert…
Depuis son départ, à Dakar, pour une tournée nationale, dans le nord, Malick Gakou est devenu la cible des forces de défense et de sécurité. A l’instar d’Ousmane Sonko qui à chaque tournée subissait le même sort, son convoi a été bloqué à plusieurs étapes. A cela, est venu s’ajouter des arrêtés préfectoraux interdisant des rassemblements dans les zones vers lesquelles est attendu le leader du Grand Parti.
«Je suis pourchassé pour m’empêcher de dérouler ma caravane de la victoire», a déploré, hier, à Matam, Malick Gakou. Cette pratique des forces de l’ordre qualifiée d’injustice a été également dénoncée par les proches du leader du Grand parti (Gp). «Ce qu’on nous reproche c’est simple, c’est trouble à l’ordre public et le fait d’empêcher la libre circulation des personnes.
Ce qui est absolument faux. C’est juste une tentative de sabotage et d’empiètement des textes fondamentaux», déplore Serigne Thiam, chargé des élections de la formation politique. Selon lui, c’est dommage que le Sénégal assiste à ce «recul démocratique». Il déplore le fait que le pouvoir se rabaisse à ce niveau, précisant que la constitution est au-dessus des textes de loi.
Dans son analyse, Serigne Thiam indique que, conformément à la constitution, ils sont bien fondés à faire et poursuivre leur caravane pour rencontrer les militants.
«La seule personne responsable de ce sabotage est Macky Sall, car les arrêtés d’interdiction des différents préfets ne sont rien d’autres que des ordres exécutés provenant de l’exécutif», accuse le chargé des élections du Grand parti, par ailleurs enseignant-chercheur à la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Ucad.
