la stigmatisation et la discrimination ne cessent de s’aggraver au Burkina Faso contre la communauté peule depuis que certains de ses membres se sont enrôlés au sein de groupes djihadistes.
Le 12 septembre, l’ONU a exprimé son inquiétude devant « l’augmentation des discours de haine et d’incitation à la violence contre les minorités ethniques », qui se propagent dans ce pays pourtant longtemps considéré comme un modèle de tolérance et de vivre-ensemble dans la région. « On a atteint le paroxysme de la haine, il est urgent que les Etats du Sahel se réveillent », a alerté Issa Diallo, le vice-président du comité d’organisation du Congrès mondial du Pulaaku, qui rassemble les leaders de la communauté peule du 15 au 17 septembre à Ouagadougou.