La route des migrations charrie son lot de drames avec la disparition de milliers de jeunes Africains dans les eaux de l’Atlantique et de la Méditerranée. Parmi les pays les plus touchés, il y a le Sénégal, duquel de nombreuses embarcations partent en direction des îles Canaries notamment. Ces trois dernières semaines, ce sont pas moins de quatre cents jeunes qui sont morts à la suite de naufrages…
La mort de milliers de jeunes dans la mer à cause de l’émigration clandestine constitue une question épineuse difficile à résoudre pour le gouvernement du Sénégal. Le chef de l’Etat qui entrevoit un début de solution avec la création d’emploi a lancé un appel au secteur privé, aux entreprises nationales et programmes nationaux.
De Kédougou où il est en tournée économique, il a demandé au premier ministre Amadou BA de diligenter ce dossier afin d ‘ «augmenter les recrutements de jeunes dans leurs effectifs».
Le volet jeunesse doit nécessiter une prise en charge particulière Cela se justifie d’autant plus que depuis l’avènement de la pandémie Covid-19, j’ai donné une orientation sociale aux allocations budgétaires avec un accent particulier pour les secteurs sociaux, tels que l’éducation, la santé, et la protection sociale. Je fais un appel national à l’État, surtout aux entreprises privées pour la mise en place d’un plan pour la jeunesse.
Un plan spécial qui devra être pour la formation professionnelle, un plan pour les stages des jeunes dans les entreprises, mais également un plan pour les grands travaux nationaux, notamment le chantier d’assainissement, la voirie, les chantiers de lutte contre les inondations, de l’hygiène publique, mais également les chantiers de lutte contre la désertification pour le reboisement », déclare-t-il. Ainsi, selon le président SALL pour que les jeunes restent, ce nouveau programme va permettre, «dans les premiers temps les modalités de ce recrutement ainsi que les rémunérations d’abord des stages de courtes durées puis des embauches».
