DETENUS POLITIQUES, Mouhamadou Lamine Bara DIOP dit Diop Taïf est le dernier détenu politique à recouvrer la liberté…
Mouhamadou Lamine Bara DIOP dit Diop Taïf est le dernier détenu politique à recouvrer la liberté. Une libération obtenue à la faveur d’une relaxe prononcée par le Tribunal correctionnel de Dakar. Après onze mois d’incarcération sans interruption, à la prison centrale. Auparavant, Ndèye Fatou FALL dite Falla Fleur qui a purgé la totalité de ses peines l’a aussi été en ce sens.
Ces deux libérations ont été précédées par celle du rappeur-activiste Mor Talla GUEYE alias NITDOFF, avant qu’il ne rechute, cette fois, pour, entre autres, offense au chef de l’Etat. Avant NITDOFF, il en a été de même pour le maire de Sangalcam, Alpha Bocar KHOUMA dit Pape SOW, un des présumés complices de l’avocat français de SONKO, Juan BRANCO, lui aussi élargi de prison.
S’y ajoute la centaine de libération survenue durant la période du grand magal Touba. Parmi les 106 personnes élargies par Dame Justice, durant cette période considérée, figurent le tik-tokeur Abdou BA dit Commando Baye, Serigne Assane MBACKE et deux de ses proches.
La vague de libération s’est poursuivie avec les victimes collatérales du dossier Sonko-Mame Mbaye NIANG. Les uns sont sous contrôle judiciaire, comme Ousmane KEBE et Babacar NDIAYE de Pastef-Touba. Les autres se voient astreints au port du bracelet électronique.
Chez les prisonnières politiques, 8 d’entre elles ont obtenu une liberté provisoire assortie de contrôle judiciaire. Parmi elles : Maïmouna DIEYE, Mame Bineta djiba, Pascaline DIATTA, Fatou Kiné DIAGNE, Aïssatou SANE, Mame Bineta DJIBA, Amy Collé BABENE. Cette dernière, tout comme Maïmouna Dièye, a été remise en liberté pour des raisons médicales, le 21 août.
La liste s’allonge des détenus politiques libérés s’allonge avec les hommes des médias tels que Cheikh Bara NDIAYE, Serigne Saliou GUEYE, Pape Alé NIANG ou encore Thioro DIOUF.
D’autres libérations sont attendues, avec les demandes de liberté provisoire en examen. La plupart de ces élargissements sont accompagnés de mesures restrictives de liberté, le contrôle judiciaire ou la surveillance électronique. Parmi ceux qui sont toujours en prison, il y a les membres de la Force spéciale, le groupe Commando PASTEF, les dossiers cocktails Molotov, les complices présumés de Juan BRANCO, les bras financiers de PASTEF, des prisonnières politiques et d’autres lieutenants de SONKO.
