Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, le président énigmatique qui défie la France
Maîtrisant sa communication d’une main de fer, le leader de la junte se tourne désormais vers la Turquie et la Russie, son nouvel allié politique et stratégique...
La désescalade diplomatique entre Ouagadougou et Paris n’est pas pour demain. Le français ne sera plus la langue officielle du Burkina Faso, conformément au projet de loin portant révision de la Constitution, rapporte mercredi, le ministre en charge de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, à l’issue du Conseil des ministres.
Toutefois, cette langue parlée au sein de l’administration et enseignée dans les écoles demeure la langue de travail.
« Dans ce projet de texte, il faut noter l’institutionnalisation des langues nationales comme langues officielles et le français demeure une langue de travail », indique le garde des Sceaux.En août dernier, les autorités de Ouagadougou ont dénoncé les accords fiscaux de non double imposition, en vigueur depuis octobre 2023.
Avant, elles avaient rompu les accords militaires et exigé puis obtenu le départ de l’ambassade et des troupes françaises.