Accusations de viol: Sitor Ndour soupçonne un membre de Benno Bokk Yakkar. Acquitté fautes de preuves suite aux accusations de viol de sa domestique, Sitor Ndour, l’ancien Directeur général du Coud persiste et signe qu’il est victime d’une cabale politique orchestrée par un membre de la coalition au pouvoir...
Il a livré des indices dans une interview accordée au Journal l’Observateur.
Qu’est-ce qui explique que la jeune fille, après seulement trois jours de service à votre domicile, puisse vous accuser de viol jusqu’à décrire le caleçon que vous aurez porté ce jour-là. N’étiez-vous pas trop proche d’elle en tant qu’employeur?
Elle avait appris que le lendemain de la Tabaski, je devais aller à Fatick pour battre campagne pour les élections législatives. La campagne a démarré le dimanche, jour de la Tabaski. Elle était informée qu’on se rait parti avec les enfants. Donc là-bas à Fatick, elle n’aurait pas l’occasion de m’accuser. Elle avait déjà son plan quand elle venait chez moi. Maintenant puisque vous parlez de caleçon. Je pense que la fille a nettoyé pour une fois la maison. Au début, j’ai cru que c’était pour de l’argent. Ensuite, j’ai cru à une ca- bale politique. Puisqu’il y a un homme politique qui a coaché les dames pour les amener en réunion de rédaction.
Vous faites allusion à qui?
Non je ne fais pas d’allusion mais je ne donnerai pas le nom de cet homme politique. C’est quelqu’un qui est de la coalition Benno Bokk Yaakar, mais pas du parti Apr.
Est-ce que ce n’est pas cet homme qui vous a conseillé de régler l’affaire avec de l’argent comme vous l’avez soutenu devant le juge d’instruction?
Non ce n’est pas la même personne. Puisque que cette personne-là est de l’Apr, l’autre est membre de la mouvance. Donc voilà pourquoi depuis lors je n’ai pas communiqué dans cette histoire.
La fille est du même terroir que vous. Comment elle a at- terri chez vous?
Elle n’est pas du même terroir que moi. Elle habite dans la commune de Thiadiaye, moi je suis de Fatick. La fille est en classe de 5e , âgée de 17 ans. Comme c’étaient les grandes vacances, elle était venue à Dakar pour trouver du travail avec sa sœur jumelle. Je suis allé au bureau de recrutement la veille de la Tabaski pour voir les filles qui cherchaient du travail et qui parlent français afin de faciliter la communication avec les enfants.
