Au moment où ces lignes sont écrites, le numéro 2 du parti Pastef/ Les Patriotes vient d’être placé en garde à vue à la sûreté urbaine de Dakar. Il était convoqué ce Mercredi 5 Juillet suite à ses propos tenus hier à l’endroit du Président Macky Sall en marge d’une conférence de presse de Yewwi Askan Wi…
Vingt-quatre heures après sa mise en garde à vue, la conférence des leaders de la Coalition Yewwi Askan Wi s’est exprimée sur ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Birame Soulèye Diop.
Le président du Groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a été l’auteur de propos sensés porter «offense au chef de l’Etat» Macky Sall et à un chef d’Etat étranger en la personne de l’Ivoirien Alassane Dramane Ouattara. C’était lors du point de presse de la coalition le 4 juillet 2023, lendemain de l’adresse à la Nation du chef de l’Etat. Regrettant ses propos, Yaw souligne que le fautif «a aussitôt adressé ses excuses publiques au président de la République, Macky Sall». Aussi, la Coalition Yewwi Askan Wi déplore-t-elle le traitement réservé à cette affaire.
«En dépit de ses excuses adressées au président de la République, la machine politico-judiciaire a été actionnée. Au mépris de sa qualité de député à l’Assemblée nationale, actuellement en session, il a été arrêté et placé en garde à vue». «Comme à l’accoutumée au sujet d’affaires concernant des militants de l’opposition, le procureur de la République a violé la Constitution et outrepassé ses compétences», estime la Conférence des leaders de Yewwi.
Qui, par la même occasion, note que «la Coalition Yaw a une haute conscience des relations fraternelles, amicales et historiques entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire que ne sauraient compromettre des propos tenus dans un contexte de tension politique et sociale».
Placé en garde à vue, Birame Soulèye Diop était, hier jusque tard dans la soirée, dans les locaux de la Sûreté urbaine, attendant d’être déféré au parquet ou d’être libéré.