Grève des travailleurs de CBAO Attijari Bank : Un mot d’ordre bien suivi…

CBAO Groupe Attijariwafa bank est la première banque sénégalaise, filiale du groupe financier marocain Attijariwafa bank. Fondée en 1853, c’est aussi la plus ancienne banque de l’Afrique de l’Ouest.

Le mot d’ordre de grève décrété par le Collège des délégués du personnel de Cbao Attijari Bank a été bien suivi ce jeudi….

Le mot d’ordre de grève décrété par le Collège des délégués du personnel de Cbao Attijari Bank a été bien suivi ce jeudi. Même si, certaines agences étaient ouvertes, il n’en demeure pas moins que les travailleurs ont respecté le mot d’ordre dans leur grande majorité. Sous couvert de l’anonymat, cet agent soutient que «cette situation est tout à fait normale. Quand il y a grève, les chefs d’agence viennent ouvrir leurs portes. Mais, la plupart des travailleurs, qui ont un contrat d’embauche, ont bel et bien observé le mot d’ordre de grève.

Seuls les agents en mode Cdd ont travaillé, car ils sont sous contrats avec des sociétés intérimaires. Ce sont eux qui sont au niveau des caisses. Mais, quand ces intérimaires ne voient pas les agents qui les approvisionnent en fonds, ils sont présents en caisse et ne peuvent rien faire». Interrogé sur les motifs de ce mouvement d’humeur, le secrétaire général du Collège des délégués du personnel, Pape Doudou Tounkara, met à l’index la direction.

 «Le personnel a décidé de décréter un mot d’ordre de grève de 72 heures renouvelables. Aujourd’hui, c’est l’histoire de la Cbao qui est en jeu. Parce que, cela fait plus d’un an que nous avons déposé une plateforme revendicative. Et jusqu’à présent, aucun point de cette plateforme n’a fait l’objet de satisfaction. Le directeur général est resté insensible à nos revendications».

Selon Tounkara, «il y a plusieurs points dans la plateforme dont le relèvement du taux des primes de 05 à 08 %, l’ouverture du capital qui était une promesse du Pdg, l’augmentation des salaires pour faire face à l’inflation, la discrimination sur les bonus sans aucune base solide accordée à une certaine catégorie de travailleurs, les subventions repas qui sont très bas et qui tournent autour de 40 mille francs, les quarts-plans où l’on oblige les travailleurs à faire du crédit-bail, les primes de recouvrements, etc.». Aujourd’hui, estimePape Doudou Tounkara, «comme nous avons une direction générale qui ne veut pas dialoguer et appliquer le code du travail, ni la Convention collective des banques, nous allons durcir le ton et engager un bras de fer pour la restauration de nos droits».

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