Politique : Karim Wade a retrouvé ses droits d’être électeur depuis août 2020…

Dans un communiqué parvenu à notre Rédaction et en date du 22 juin 2022, le collectif des avocats de l’ancien ministre d’Etat, de la Coopération et des Transports, Karim Meïssa Wade, rappelle à la presse nationale et internationale que depuis le 21 août 2020, leur client a retrouvé ses droits d’être électeur et son éligibilité...

Composé de Mes Ciré Bathily, avocat au barreau de Dakar, Michel Boyon, avocat au barreau de Paris et Seydou Diagne, avocat au barreau de Dakar, le collectif des avocats du candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (PDS), Karim Wade, à l’élection présidentielle du 25 février 2024, tient ainsi à rétablir la vérité sur la situation actuelle de leur client au regard de la loi électorale. Réagissant aux allégations distillées un peu partout depuis l’amorce du Dialogue politique national lancé par le chef de l’Etat, Macky Sall, et selon lesquelles Karim Wade ne pourrait être éligible sans une modification du code électoral, le collectif des avocats de l’intéressé juge ces déclarations gravement erronées.

“Karim Wade
n’a pas été privé de ses droits civils et politiques par l’arrêt de la Cour de Répression de l’Enrichissement
Illicite (CREI) du 23 mars 2015 qui l’a condamné en violation des principes fondamentaux du droit pénal comme l’ont constaté de très nombreuses décisions de justice internationale notamment celles du Comité des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU)”, soutient le trio d’avocats
dans leur communiqué.

Pour Mes Bathily, Boyon et Diagne, “si l’article L.29 du code électoral prévoit une privation automatique et administrative d’inscription sur les listes électorales des personnes frappées de certaines condamnations, l’article L.30 limite cette interdiction à une durée de cinq (5) ans”.

De graves violations devant la Crei…

Par conséquent, estiment-ils, depuis le 21 août 2020, Karim Wade est électeur et éligible en vertu de la Loi électorale sénégalaise. Revenant sur les conditions et circonstances dans lesquelles s’était tenu le procès pour “enrichissement illicite” intenté contre Karim Wade devant la juridiction d’exception qu’est la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), le collectif d’avocats estime que leur client “a été victime de graves et récurrentes violations de ses droits fondamentaux”.

Raison pour laquelle, selon le collectif, le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a jugé que l’arrêt de la CREI violait le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et a demandé à l’État du Sénégal de faire réexaminer la déclaration de culpabilité et la condamnation de Karim Wade par une juridiction supérieure. Une révision de son procès que Karim Meïssa Wade n’a cessé de réclamer depuis sa condamnation et que les conclusions des travaux de la commission politique du Dialogue national ont vrai semblablement ouvert la voie.

Aussi, Mes Ciré Bathily, Michel Boyon, et Seydou Diagne du Collectif des avocats de Karim Wade, se réjouissent que le Dialogue National, initié par le président de la République, Macky Sall, et regroupant un pan de la société civile, des partis politiques de la majorité et de l’opposition, ait “unanimement acté la révision du procès de Karim Maïssa Wade”.

Rédacteur en Chef

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