Là où les novices passent, les ténors calent : Au vu de ce qui se passe au Conseil Constitutionnel avec le contrôle des parrainages, l’on a l’impression d’assister à une vraie scène de théâtre…
Au vu de ce qui se passe au Conseil Constitutionnel avec le contrôle des parrainages, l’on a l’impression d’assister à une vraie scène de théâtre. En fait, depuis le début du filtre pour la participation des candidats à la présidentielle de février 2024, on assiste à des scènes inimaginables, les surprises se multiplient et se succèdent. Dès l’entame de cet exercice, Pr Daouda Ndiaye a surpris plus d’un en franchissant cette étape du parrainage. Le fondateur du mouvement social ‘’Actions, Seen Tawfeex Sunu Yitte’’, a engrangé 46 666 parrains validés.
Dans la journée d’hier, c’est la fille du milliardaire Babacar NGOM, que beaucoup sous-estimaient, qui a franchi avec la plus belle des manières pour ne pas dire haut la main la barrière des parrainages en validant 45238 parrains.
Elle a réussi là où des cadors de la politique sénégalaise ont échoué. La présidente et candidate d’Alternative pour la relève citoyenne (ARC), Anta Babacar NGOM, affiche des ambitions claires et compte briguer le suffrage des sénégalais le 25 février 2025.
Que faisaient les politiciens professionnels au moment où de nouveaux entrants dans la scène politique leur dament le pion lors de ces échéances du parrainage ? Idrissa SECK, le leader du parti Rewmi et ancien Premier ministre, a bu la tasse car devant régulariser 5800 autres parrains en 48h, Aminata TOURE (Mimi 2024), n’a amassé que 25251 signatures et doit en chercher 19000 si elle espère voir sa photo sur les urnes en février.
L’autre candidat recalé, est Abdoul MBAYE de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail qui a eu à valider 30460 parrains. Boun Abdallah DIONE fait partie de ce lot qui doit régulariser alors que Souleymane Ndéné NDIAYE et Adjibou SOUMARE ont été tout bonnement éliminés d’office. Bizarre de voir des ex premiers ministres, des ténors, qui ont fait des décennies dans la politique, peinés à franchir l’étape du contrôle des parrainages au moment où des néophytes passent comme lettre à la poste, comme pour dire que, peut-être les élections de février 2024 réservent des surprises.
