L’opposant Ousmane Sonko a été arrêté vendredi 28 juillet à Dakar. Le procureur affirme qu’il fait l’objet d’une enquête pour « divers chefs de délits et crimes »…
En procédure de référé, les avocats d’Ousmane SONKO ont demandé à la Cour de Justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) « d’ordonner à l’État du Sénégal de s’abstenir de toute action de nature à aggraver le différend qui l’oppose à Ousmane SONKO et portant sur sa participation à l’élection présidentielle de février 2025, d’ordonner le sursis à la radiation d’Ousmane SONKO sur les listes électorales en vue de l’élection présidentielle de février 2025, d’ordonner à l’État du Sénégal de s’abstenir de porter atteinte à la liberté d’aller et de venir d’Ousmane SONKO ». Ainsi, pour desserrer l’étau autour de son client, le collectif a introduit une demande qui devant être traitée dans les 48h.
En arbitrage, ladite Cour a demandé à l’Etat du Sénégal d’apporter des réponses à un certain nombre de questions.
« Les Droits de la Défense et à un procès équitable ; le Droit d’accès à un avocat, le Droit à la Liberté de Circuler, d’aller et de venir, le Droit à la Santé Physique et morale pour lui-même et pour sa famille ; le Droit de propriété et à la protection de ses données personnelles ; la séquestration et le droit à la sûreté de sa personne, le droit à la liberté d’association et d’organiser des rassemblements pacifiques, le droit de participer à des élections libres et démocratiques, le caractère manifestement arbitraire de la dissolution du Parti Patriotes du Sénégal pour le travail.
l’Ethique et la Fraternité dit PASTEF, la violation par l’État du Sénégal du droit de Monsieur Ousmane SONKO de prendre part à la direction des affaires publiques, de voter et d’avoir le suffrage des électeurs sénégalais, la violation du droit à la santé physique de Monsieur SONKO ainsi qu’à la santé morale de ce dernier et de sa famille », indique le document produit par le collectif. Pour rappel, Ousmane SONKO a été arrêté le 28 juillet et placé sous mandat de dépôt le 31 juillet.
Son parti a été dissous le même jour par le ministère de l’Intérieur.