«Hold-up électoral », la nouvelle crainte du collectif des «candidats spoliés»…

Le collectif des candidats recalés tape sur la table. Après avoir tiré à boulets rouges sur les sept «sages», en conférence de presse hier, ces candidats ont appelé à la mobilisation pour des élections libres et transparentes. «Personne ne sait à partir de quel fichier, on va aller aux élections. Le fichier électoral a été taillé sur mesure en fonction de la tête du candidat…

Si on ne se mobilise pas pour avoir des élections transparentes, la situation ne sera pas résolue. Nous allons nous mobiliser pour que le Sénégal dans sa tradition tienne des élections transparence», lance Mimi Touré.

Avant d’ajouter : «Nous n’allons pas accepter d’aller à des élections présidentielles sans que les 900 mille Sénégalais ne soient rétablis dans les fiches électorales, sinon il n’y aura pas d’élections paisibles dans ce pays».

Quant à Abdourahmane Diouf, il affirme qu’avec la manière dont le conseil a traité les recours des candidats spoliés, si on n’y prend pas garde, ils vont nous imposer un vainqueur après les élections. «On ne va pas l’accepter», prévient-il. «Si on accepte ce qui s’est passé, c’est que les élections sont déjà jouées et les résultats connus», prévient l’ancien ministre des Affaires Etrangères Cheikh Tidiane Gadio.

Abdourahmane Diouf estime par ailleurs que le Conseil constitutionnel s’est trompé et il en est conscient. «Je n’ai rien contre l’informaticien du Conseil constitutionnel, mais la plus grande partie de nos problèmes sont sous sa responsabilité. Les membres du Conseil se rangent derrière cet informaticien pour faire un travail de déstabilisation politique», dit-il.

Très remonté contre cette juridiction, il affirme que ses décisions ne reflètent pas la réalité des faits. «Ils sont peut-être d’éminents juristes, mais il n’appartient pas à ces sept juristes de déterminer qui doit être candidat et qui ne doit pas l’être», poursuit le fondateur de Awalé.

Mais pour Cheikh Tidiane Gadio la décision des juges n’a surpris personne d’entre eux. «Mais cela ne nous empêche pas de manifester notre tristesse parce que notre pays ne mérite pas ce qu’on a vu dans la décision du Conseil constitutionnel», dit-il.

Rédacteur en Chef

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