Les peines de prison se multiplient contre Aung San Suu Kyi. La dirigeante birmane déchue a été condamnée par un tribunal de la junte à sept ans d’incarcération supplémentaires pour corruption, dans le dernier volet de son procès-fleuve, soit un total de trente-trois ans derrière les barreaux, a confirmé vendredi à l’Agence France-Presse une source judiciaire.
La célèbre opposante âgée de 77 ans, apparue en « bonne santé »selon cette source, pourrait finir en prison une vie marquée par son combat pour la démocratie.
La lauréate du prix Nobel de la paix 1991 est incarcérée depuis le coup d’Etat militaire du 1er février 2021 qui a mis fin à une brève période de libertés dans ce pays d’Asie du Sud-Est à l’histoire mouvementée.