Lutte contre le Vih/Sida : Idrissa Gana GUEYE au chevet des jeunes séropositifs

Victimes souvent de stigmatisation, les jeunes infectés par le VIH peuvent compter sur le soutien de Idrissa Gana Guèye….

Victimes souvent de stigmatisation, les jeunes infectés par le VIH peuvent compter sur le soutien de Idrissa Gana Guèye. En effet, l’international sénégalaise a procédé, hier, à l’inauguration d’un nouvel Espace-Jeunes au Centre de recherche et de formation à la prise en charge clinique de Fann (Crcf). Pour le sociétaire d’Everton, par ailleurs, ambassadeur de l’Association For Hope, les jeunes qui vivent avec le fardeau de la maladie ont mal dans leur chair. «Ils souffrent aussi du poids de la stigmatisation, de la discrimination. C’est pourquoi, nous avons mis en place cet espace pour permettre aux jeunes de s’épanouir, de se renforcer et de se développer dans un esprit d’équité, d’égalité et de solidarité», explique le milieu de terrain sénégalais.

Le secrétaire général du Crcf, Dr Abdou Karim Diop estime que l’adolescence est un moment difficile pour les jeunes et leurs familles. Et lorsqu’une maladie chronique atteint un jeune, dit-il, la cellule familiale est souvent fragilisée et a du mal à faire faire aux besoins décuplés de la prise en charge de leur enfant  nécessitant beaucoup de  moyens financiers et diverses expertises avec des coûts ne pouvant pas être supportés par la majorité des familles sénégalaises. Ainsi, Dr Diop trouve que ce centre est une innovation qui s’inscrit pour l’alliance d’expertises complémentaires entre des spécialistes de santé, de psychologie, du social, de l’économie, du juridique au service des jeunes. Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy souligne que les chiffres de la maladie restent accrochés à des niveaux plutôt préoccupants. Il rappelle que le Sénégal a été le premier pays d’Afrique à avoir mis en place une initiative gouvernementale d’accès au traitement anti rétroviral en 1998.

Actuellement, le pays fait face à une épidémie de type concentré avec une prévalence basse et stable dans la population générale. Toutefois, cette prévalence est marquée alerte-t-il, par des taux élevés dans les populations clefs que sont les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes (27 %), les consommateurs de drogue par voie injectable (9,2 %), les professionnelles du sexe (6,6 %), et les personnes privées de liberté (2 %).

Il note également que près de 63 % des personnes infectées sont du sexe féminin. De façon dynamique, des progrès considérables ont été accomplis dans la riposte : 90 % des personnes infectées ont été dépistées, parmi lesquelles 93 % ont effectivement accès au traitement et 91 % des PVVIH sous traitement ont obtenu une charge virale indétectable.

Toutefois, Dr Sy souligne que les progrès doivent certes être salués, mais pour autant une attention particulière doit être maintenue sur la poursuite de la lutte pour que ces bonnes performances ne puissent pas masquer les disparités qui impactent les couches de la population insuffisamment prises en compte, comme les enfants et les adolescents.

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