On ne compte plus le nombre de chefs d’Etat africains qui, au terme de leur deuxième et normalement dernier mandat, ont manipulé les constitutions pour se maintenir au pouvoir, contre vents et marées.
Ainsi, pour apporter une solution idoine et définitive à ce phénomène avec des conséquences désastreuses, Fallou Ndiaye, le président du mouvement citoyen républicain « Guindi Askan Wii », estime que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme doit agir avec rigueur pour arrêter ce syndrome.
« Tout président africain et ses membres de gouvernement qui essayent de faire une tentative de coup d’Etat constitutionnel afin d’avoir un troisième mandat jusqu’à ce qu’il ait des pertes humaines, devra être poursuivi devant la Cour pénale internationale (CPI) pour instigation et complice de crimes contre l’humanité », a-t-il d’abord suggéré.
Il poursuit : « En faisant cela, l’Afrique connaitra définitivement une stabilité et marquera également la fin de la dictature. Tout comme la mal gouvernance, le despotisme ou encore les promesses non respectées. Nous croyons en une Afrique souveraine, ambitieuse et innovante. Faire en sorte que le continent africain soit reconnu à sa juste valeur est donc une mission essentielle pour nous. »