Face au refus de la junte Guinéenne de rendre le pouvoir aux civils.
Les dirigeants des États ouest-africains réunis sommet extraordinaire ont décidé de prendre des « sanctions progressives ». Tous les dirigeants ouest-africains réunis à New York – à l’exception du Mali, de la Guinée et du Burkina dirigés par des juntes et suspendus de la Cedeao – ont également réclamé la libération de 46 militaires ivoiriens détenus au Mali, ce qui avait déclenché une grave querelle entre les deux pays.
« Nous condamnons l’arrestation des militaires ivoiriens. Mardi (27 septembre, NDLR), la Cedeao dépêchera au Mali les présidents du Ghana, du Togo et du Sénégal pour obtenir leur libération. […] L’heure des coups d’État est révolue », a martelé Omar Aliou Touray.
C’est la Côte d’Ivoire qui avait appelé il y a huit jours à la tenue d’un sommet « dans les meilleurs délais » devant l’aggravation du contentieux avec le Mali, réclamant même des sanctions contre son voisin.