La Convention pour la renaissance démocratique (Crd) accuse le pouvoir d’avoir installé des forces du chaos..
La Convention pour la renaissance démocratique (Crd) accuse le pouvoir d’avoir installé des forces du chaos, au risque de détruire la démocratie sénégalaise et la bonne marche de la République. Et cela, face au rejet du régime par les populations et sa condamnation inéluctable à la chute et à la reddition des comptes. Le Crd constate donc que le Sénégal est à la croisée des chemins au regard des événements graves et que des menaces sérieuses sans précédents pèsent sur la stabilité et la paix sociale dans le pays, selon un communiqué.
Mamadou Lamine Diallo et ses alliés soulignent que, arrivé au pouvoir en 2012, à travers des élections libres, transparentes et démocratiques, Macky Sall et son régime ont entrepris de détruire les acquis démocratiques obtenus de hautes luttes par des générations de citoyens et citoyennes aux moyens de l’instrumentalisation de la justice, la politisation de l’administration, la déstabilisation des partis politiques et organisations de la société civile, la violation de la constitution, sans oublier la corruption et la prévarication des ressources publiques, le plus souvent détournées par ses proches.
Ils en veulent pour preuve, d’après eux, les arrestations tous azimuts et arbitraires d’opposants et d’activistes et l’interdiction ou les entraves des manifestations citoyennes et les harcèlements juridico-politiques.
«Devant la fuite en avant du régime Benno dans l’escalade de la violence, le Crd lance un appel à toutes les forces vives de la Nation pour cultiver la paix et renforcer la démocratie au Sénégal», poursuit le document ajoutant qu’il est temps pour Benno Bokk Yakaar et les inconditionnels qui savent que leur destin est en jeu, de prendre acte que la troisième candidature de Macky Sall est irrecevable pour la paix et la stabilité de notre pays.
Les animateurs du Crd, qui indiquent que la sous-région, le continent et le monde sont secoués par une crise économique aiguë, mais aussi par la reconstitution de blocs rivaux, invitent les Etats africains à œuvrer à la souveraineté du continent et aux partenariats mutuellement avantageux.
