Le dialogue, un «deal» entre Macky et le PDS, selon Mimi TOURE…

L’ex Première ministre de Macky Sall ne parvient pas encore à avaler la pilule amère que lui avaient infligée les députés de Wallù en l’évinçant de l’Assemblée nationale...

L’ex Première ministre de Macky Sall ne parvient pas encore à avaler la pilule amère que lui avaient infligée les députés de Wallù en l’évinçant de l’Assemblée nationale. Elle semble prendre sa revanche dans le dialogue national convoqué par le Président Macky Sall. Face aux journalistes, hier, Mimi Touré soupçonne un deal.

«Aujourd’hui, tout ce que je disais s’est avéré vrai: l’issue du deal entre le Pds et le président Macky Sall est claire. Le Pds va accepter la candidature du Président Macky Sall et en contrepartie Karim Wade sera amnistié et les 138 milliards qu’il nous doit seront passés pour pertes et profits comme tous les frais engagés pour le procès», accuse l’ex présidente du Cese. Puis elle ajoute : «Au préalable, le Pds a donné des gages solides au Président Macky Sall : en votant toutes les lois à l’Assemblée alors que BBY avait perdu sa majorité, le Pds a absous le Président Macky Sall en le tenant pour non-responsable de l’emprisonnement de Karim Wade. D’après le Pds, c’était son ministre de la Justice Aminata Touré plutôt et avec la coalition présidentielle BBY, le Pds a voté la confiscation illégale de mon mandat de député».

 Pour se faire on ne peut plus explicite, elle affirme que pour valider le «deal» entre le Président Macky Sall et le Pds, un «pseudo-dialogue» sera organisé pour jeter de la poudre aux yeux de l’opinion nationale et internationale en blanchissant Karim Wade.

En contrepartie, dit-elle, le Pds qui s’est bien gardé de parler de 3ème mandat va accepter la candidature «moralement et juridiquement inacceptable» du Président Macky Sall. D’après elle, le Pds évoquera la décision du Conseil constitutionnel, seul habilité à décider de qui sera candidat.

«Non, le Conseil constitutionnel n’est pas au-dessus du peuple qui a clairement voté en 2016 pour que nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. On n’est pas dans l’interprétation de la constitution, le peuple l’a déjà fait, on est dans la période de son application», poursuit-elle. En ce même moment, selon elle, un opposant, Ousmane Sonko, risque d’être rendu inéligible en actionnant la justice, en attendant que d’autres suivent.

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