KEEMTAAN GI : « POLYGAMIE POLITIQUE………

Comme la nature peut être changeante ! Dans une époque pas très lointaine, on parlait de percée historique de ces vilains de l’opposition quand ils parvenaient à arracher dans la douleur un groupe parlementaire.

Comme la nature peut être changeante ! Dans une époque pas très lointaine, on parlait de percée historique de ces vilains de l’opposition quand ils parvenaient à arracher dans la douleur un groupe parlementaire. Comme une femme qui accouche après de multiples contractions. Et voilà que la formation du Chef, qui a joué contre des remplaçants, est en train de jouer les prolongations avec eux car n’ayant pas pu, malgré ses stars, s’imposer face au banc adverse durant le temps règlementaire.

Elle distille donc, la formation du Chef, depuis avant-hier des résultats tout à son avantage pour se donner bonne conscience, tout en sachant parfaitement qu’il lui faudra sans doute vivre dans un ménage polygame. Pardon, une belle et harmonieuse cohabitation. Tout leur souriait pourtant. Ce fut d’abord une tête de liste pas comme les autres. Honneur était ainsi fait aux femmes.

Une première dans ce pays si misogyne et qui cantonne le sexe dit faible, mais très fort entre quatre murs, à l’animation folklorique des rassemblements politiques. D’ailleurs, pour des histoires de parité, des listes ont souffert de ce cadeau fait à ces dames. Pour une fois donc, une des leurs était au-devant de la scène pour mener à l’assaut l’armée mexicaine et ses mercenaires.

Une belle foule, de la gaité, de l’entrain. Une campagne d’enfer avec une tête de liste qui semblait avoir bouffé du lion et portant un discours énergique pour enflammer les foules et souvent des commentaires grivois sur l’adversaire mis hors course. Elle faisait mouche et faisait également monter la moutarde. Une fin de campagne en apothéose qui promettait une bérézina chez l’adversaire. Du pognon, il y en avait. Ils puaient le fric et ne se gênaient pas à travers des libéralités.

Rien n’était de trop pour faire monter les enchères d’un troisième mandat. Fallait-il laisser le pétrole et le gaz qui sentent si fort entre d’autres mains que l’on juge inexpertes ? Ce n’était pas seulement une campagne électorale pour des élections législatives ordinaires, mais une question de vie ou de mort. Qui perd tombe. Qui tombe disparait.

Deux jours avant, le Chef avait reçu du monde. Un pêcheur en eaux troubles est allé même prendre dans ses filets le président d’un club de foot pour l’offrir au Chef. Sans aura ni punch, l’énergumène n’a rien pu faire que d’avaler de la poussière dans son quartier. Hélas pour eux, malgré tous ces efforts, les voilà maintenant à devoir souffrir d’une probable cohabitation.

Rédacteur en Chef

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