Les chiffres montrent un reflux de l’usage d’Instagram, en particulier chez les plus jeunes. Un phénomène accéléré par le renforcement de la place des algorithmes et des contenus publicitaires sur la plateforme du groupe Meta, de Mark Zuckerberg.
Le réseau social n’est plus qu’une suite de contenus sponsorisés par des marques et de suggestions de reels publiés par des inconnus, entre lesquels se glisse parfois la photo d’un ami qui émerge enfin, plusieurs jours après sa publication. Ce n’est plus ce que c’était.
“Instagram est à la Génération Z ce que Facebook [qui fait partie du même groupe, Meta] est aux milléniaux. Une application indispensable, mais qu’ils utilisent à contrecœur”, analyse Casey Lewis, autrice d’After School, une newsletter consacrée à la culture de la génération Z.
“Ils n’ont pas vraiment envie de s’en servir, mais trouvent bizarre de ne pas le faire.” Un sondage réalisé par la banque d’investissement Piper Sandler auprès de 14 500 adolescents américains, montre que seuls 22 % des jeunes de cette génération définissent Instagram comme leur réseau social préféré (derrière TikTok et Snapchat).
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