Traditionnellement, tout jeune Masai se doit d’abattre un lion. Mais au nord du Kilimandjaro, où les grands félins étaient en voie d’extinction, des villages ont décidé de remplacer ce rite de passage par des compétitions sportives.
L’initiative a été prise en 2012 en vue de protéger la population de ces grands félins qui, au Kenya, est passée de 30 000 individus dans les années 1970 à 2 000 aujourd’hui en raison, avant tout, des conflits avec l’homme.
“Avec 4 000 garçons sur le point d’atteindre l’âge adulte, les anciens et les défenseurs de l’environnement ont imaginé une alternative à la chasse au lion.” Depuis leur introduction voilà dix ans, ces JO se sont imposés “comme l’une des initiatives de protection de la faune les plus réussies du Kenya”.Parallèlement à l’indemnisation des éleveurs pour leurs bêtes tuées par des lions et à la sensibilisation des habitants aux avantages procurés par le tourisme, elle a permis que la population de ces grands félins dans la région atteigne quelque 300 individus.