Abdoulaye Saydou Sow et Meïssa Mahecor Diouf évoquent l’importance stratégique du site de Daga Kholpa

Manifestement, le gouvernement du Sénégal veut joindre l’acte à la parole en matière d’accès au logement pour les familles modestes.  Situé dans le triangle Dakar, Thiès, Mbour, le site du pôle urbain de Daga Kholpa a été retenu par l’État du Sénégal pour abriter la phase pilote du programme des 100 000 logements.

Ce site stratégique va permettre aux autorités de développer de nouvelles villes et d’améliorer l’accès à tout citoyen à un logement décent à l’horizon 2035. Le projet d’aménagement de la zone prioritaire de Daga Kholpa, “sera réalisé à quelques kilomètres de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass, non loin du futur port de Ndayane.

Le pôle est parallèle à la zone spéciale intégrée. L’État du Sénégal a décidé de valoriser cette zone », précise le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow.

Ainsi, sous l’égide du Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, la SAFRU SA a initié une rencontre d’informations et de communication avec toutes les parties prenantes, particulièrement avec les populations afin de susciter l’adhésion et l’appropriation du projet d’édification du Pôle Urbain de Daga Kholpa.   

Il s’agira de discuter selon, Abdoulaye Saydou Sow des aménagements, des prévisions structurelles, de la conduite à tenir dans la gestion des impenses.

 »Il y a des populations qui ont été impactées, il faut discuter avec elles. Un travail a été fait au préalable et le résultat doit être présenté. Chacun dira son point de vue.  La Safru et les autres directions en charge du logement apporteront les réponses qu’il faut », a indiqué le ministre Abdoulaye Saydou Sow.

Le ministre reconnaît que des blocages ont été notés concernant les impenses. 

Toutefois, renseigne-t-il,  des mesures ont été prises afin que les populations ne soient pas lésées. Il assure qu’il n’y aura pas de sujets tabous et que la rencontre va leur permettre d’aller en profondeur.

 »La question du montant des impenses sera réglée car la Banque mondiale s’est impliquée dans ce processus. Mieux encore, l’État du Sénégal a pris les dispositions pour que la Safru SA soit dotée de moyens suffisants pour faire face à toutes les situations », a soutenu le ministre.

Meïssa Mahecor Diouf, directeur général Safru rappelle que c’est par décret que le zone de Daga Kholpa bénéficie depuis 2014 d’un décret d’utilité publique permettant à l’État d’agir et de développer cette zone, dont la première phase est de 400 ha et va impacter huit villages. Les prévisions d’impenses s’élèvent à 4 milliards de francs CFA.

Mais M. Diouf souligne qu’un travail final devra être ficelé pour connaître le montant final des impenses. Les préfets de Rufisque et de Mbour sont en train de faire le travail d’enquête auprès de la population.

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