En 2019, Macky SALL a été réélu pour un «second mandat de cinq ans», selon le département d’Etat américain…

Le département d’Etat américain se veut formel. Il affirme qu’en 2019, les électeurs ont réélu Macky Sall à la présidence pour un «second mandat de cinq ans» lors d’élections locales et internationales considérées comme généralement libres et équitables. Cette mise au point vient contredire la thèse de Macky et de ses partisans qui théorisent un deuxième quinquennat en 2024.

D’autre part, dans ce rapport 2022 sur les pratiques en matière de droits de l’homme au Sénégal, le département d’Etat américain affirme que des membres des forces de sécurité auraient commis des abus lors des manifestations lorsque le Conseil constitutionnel a confirmé le rejet par la commission électorale de la liste nationale des candidats de l’opposition pour les élections législatives de juillet, faisant quatre morts, dont deux attribués à la police par certaines organisations non gouvernementales. «La police a arrêté 130 manifestants», souligne le rapport.

«Les questions importantes relatives aux droits de l’homme comprenaient des rapports crédibles sur des exécutions illégales ou arbitraires, la torture ou les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants par ou au nom du gouvernement, des conditions carcérales dures et potentiellement mortelles, des arrestations ou détention arbitraire, des prisonniers ou détenus politiques, des graves problèmes d’indépendance du pouvoir judiciaire, la grave corruption gouvernementale, le manque d’enquête et de responsabilité pour la violence sexiste, etc», note le document.

Selon certaines informations, poursuit notre source, le gouvernement ou ses agents auraient commis des assassinats illégaux ou arbitraires lors des manifestations du 17 juin.

 Certaines organisations non gouvernementales (ONG) ont attribué deux des quatre décès à la police ; les investigations se sont poursuivies. Le département d’Etat américain indique que le gouvernement a pris des mesures pour identifier, enquêter, poursuivre et punir les responsables qui ont commis des abus ou se sont livrés à la corruption, que ce soit dans les forces de sécurité ou ailleurs au sein du gouvernement, mais l’impunité pour les abus et la corruption existait.

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