Burkina Faso : La télévision France 24 mise en demeure

Au Burkina Faso, le Conseil supérieur de la Communication (CSC) a mis en demeure la télévision française France 24. Il est reproché à la télévision d’avoir attribué au gouvernement burkinabè, le terme « rebelles islamiques », en lieu et place de groupes armés terroristes qui avaient enlevé une soixantaine de femmes en mi- janvier, dans le Nord du Burkina.

Le CSC invite le média à « respecter les principes déontologiques notamment le respect de l’exactitude et de la vérité des faits ».

Selon Apanews, l’instance de régulation reproche à chaîne d’information, son « manquement aux règles et principes professionnels de journalisme » dans son traitement de l’information relatif à l’enlèvement d’une soixantaine de femmes en mi-janvier à Arbinda, dans le nord du pays.

France24 avait indiqué, en bande défilante, que les femmes ont été enlevées par des « rebelles islamistes », citant le gouvernement de la Transition comme étant la source, alors que celui-ci l’avait attribué à des « groupes armés terroristes » dans un communiqué.

Le CSC a relevé « un mauvais traitement de l’information » par France24 à une « fausse qualification » des ravisseurs et une « source erronée ».

En fin janvier 2023, le correspondant de la chaîne française avait été convoqué pour répondre des mêmes faits.

Alassane GAYE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Next Post

" Doolel Admin" : la mairie de Kaolack, bénéficiaire du projet.

mer Fév 8 , 2023
Le projet  » Doolel Admin », mis en œuvre par la coopération allemande GIZ, sous la tutelle du ministère de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public (MFPTSP) est un projet qui veut « renforcer une administration tournée vers l’avenir pour un développement durable au Sénégal ». […]

Dans la même rubrique