Antoine DIOME : « L’administration se fera le devoir de faire respecter aux uns et autres leur devoir»

Antoine Diome qui a pris part, hier, au lancement du programme «Nietty Elections» a porté la réplique aux leaders de Yewwi Askan Wi. Sur le débat concernant la liste de Yaw Dakar, le ministre de l’Intérieur a renvoyé Déthié Fall, Sonko et Cie à l’article L.176 du code électoral.

«J’ai tantôt entendu un peu partout chez certains acteurs souligner que l’administration a le devoir de recevoir les courriers qui lui sont destinés. Oui, c’est vrai que dans chaque administration, il y a un bureau de courrier.

Or quand il s’agit de la réception des dossiers de candidatures ou liste de parrainages, je voudrais les envoyer très humblement à l’article L.176 du code électoral qui prévoit que le ministre de l’Intérieur institue, par arrêté, la commission qui a en charge de recevoir les listes de parrainage et les dossiers de candidatures. Et cette commission a des compétences qui sont encadrées non seulement dans la matière, mais également dans les délais pendant lesquels il peut le recevoir», explique le ministre.

«Je voudrais rappeler simplement qu’il ne s’agit pas de la direction générale des élections, mais d’une commission qui, certes, siège aujourd’hui à l’Intérieur de la Dge,  alors que je pouvais même la déplacer ailleurs, parce qu’il n’y a aucune précision qui est donnée quant à sa présidence, mais également sa composition, de sorte qu’après cette précision, tout le monde saura à quoi s’en tenir quand il s’agit du respect des procédures dans notre pays», poursuit Antoine Diome.

  Cela, à l’entendre, contribuera fortement à apaiser les esprits pour qu’on se dirige tranquillement comme dans le passé vers des élections libres transparentes et démocratiques.

Après cette précision, le ministre de l’Intérieur sort le bâton.  L’administration se fera le devoir de faire respecter aux uns et autres leur devoir», prévient Antoine Diome qui a lavé à grande eau ses collaborateurs de la Dge estimant que vouloir les discréditer ou mettre en doute leur impartialité est un exercice «dépourvu de vérité».

Cette direction, selon lui, compte en son sein d’éminents commissaires de police, de magistrats et autres fonctionnaires qui depuis plus d’une vingtaine d’années s’adonnent à des tâches quotidiennes dont le résultat a permis d’avoir régulièrement des élections apaisées.

Comme si cela ne suffisait pas, la société civile a également tiré sur Yaw.  Ils ne semblent pas secoué par la sortie récente de Ousmane Sonko qui accuse la société civile de rouler pour le gouvernement.

Rédacteur en Chef

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