Affaire sweet beauty : Alioune TINE attaqué pour avoir prédit le chaos

Dans une déclaration largement reprise hier par les médias en ligne et partagée sur les réseaux sociaux, Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center, a prévenu que le procès entre Adji Sarr et Ousmane Sonko peut nous mener à une guerre civile.

Suffisant pour susciter une levée de boucliers. Synergie républicaine, une structure proche du pouvoir condamne les propos du patron d’Afrikajom qui, selon elle, joue à faire peur et verse encore dans le comportement cynique.

 «Nous n’acceptons pas que l’Etat de droit soit sacrifié sur l’autel des compromissions politiques honteuses et dangereuses. Renoncer à un procès déclencherait le début de l’ère de la défiance totale vis-à-vis de notre système judiciaire garant de notre système démocratique.

Cette guerre civile virtuelle dont il parle n’existe que dans son imaginaire de mercenaire de la société civile prêt à tout pour jouer au pyromane-sapeur pompier et récolter des dividendes», attaque Synergie républicaine.

Qui rappelle que «des chefs religieux, de grands dignitaires, de grands hommes politiques et hommes d’affaires ont été arrêtés, jugés, condamnés et emprisonnés, le Sénégal n’a connu aucune guerre civile et les Sénégalais ont continué à vaquer à leurs occupations. Les bravades et les menaces n’y feront rien, force restera à la loi et le Sénégal se tiendra toujours debout».

Les propos de M. Tine n’agréent pas, non plus, le Forum du justiciable. Babacar Bâ et Cie regrettent «ces propos d’une gravité extrême».

 Selon eux, «au lieu d’appeler à l’apaisement et au respect des institutions de la République, seules garantes de la paix sociale, une certaine société civile joue à  faire peur à la population sénégalaise».

Le Forum du justiciable estime que cette tendance outrancière à l’exagération qui n’honore pas les tenants de tels propos doit cesser. 

«Ce champ lexical qui tente de peindre le Sénégal comme un Etat qui risquerait d’imploser, voir de brûler doit être banni et laisser la place à l’appel à la retenue, au dialogue et au respect des institutions de la République», préconise Babacar Bâ.

Rédacteur en Chef

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